18 juin 2019

Féminisme …

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9 juin 2019

Libanisation

Prenez une mappemonde et une feuille de papier, tracez une ligne du temps et notez-y trois dates: 622 après J.-C. année de l’Hégire, le 29 avril 1976, instauration du regroupement familial, et la date du jour. Faites en l’analyse, respectivement quatorze siècles et 40 ans plus tard.

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Mais avant cela, et peut-être pour étayer votre réflexion, il serait probablement utile de s’inspirer des derniers apophtegmes d’Eric Zemmour, récemment sur le plateau de LCI face à Maurice Szafran où différents thèmes furent abordés et notamment celui du Grand Remplacement. Je vous fais grâce des arguments de Szafran, récurrents et ubiquitaires, à défaut de dire idéologiquement consanguins au sein du cheptel des
journalistes biberonnés par les organes diversitaires de la propagande officielle. L’auteur du Suicide Français estime d’ailleurs au cours de ce débat, que Szafran et la
smallah des journalistes multiculturalistes, sont des collabos en raison de leurs positions sur les migrants, l’immigration, et les musulmans : «Votre position détruit la France, et ça fait 40 ans que ça a commencé.»

Et de renchérir, «venez avec moi dans le métro, en banlieue, dans les villes du nord, du sud, à Rennes, Nantes, et vous allez comprendre si le Grand Remplacement n’est pas en marche. C’est tellement évident pour toute la France que ça ne fait rire que sur les plateaux télé.» Et le «polémiste», d’avancer des chiffres pour conforter ses arguments: 260 000 entrées légales par an, 120 000 droits d’asile, 50 000 “mineurs isolés”
qui ne sont ni mineurs ni isolés et ruinent les départements. Ça fait 400 000 immigrés par an hors clandestins (…). Il faut arrêter les flux, renvoyer les délinquants, chômeurs, supprimer le droit du sol». Arrêter les flux suffira-t-il, car il faudrait également y
rajouter le résultat de 40 ans d’immigrationnisme incontrôlé avec comme conséquence objective l’évidence statistique mise en exergue par Jérôme Fourquet, de l’institut de sondages IFOP, que 18% des nouveaux nés en France portent un prénom arabo-musulman.

Mais revenons à notre petit travail d’exercice pratique, notre mappemonde et la ligne du temps. Depuis 14 siècles, de l’Arabie natale jusqu’en Indonésie, en passant par le Hindou Kouch et 7 siècles d’Andalousie, l’islam, patient, a conquis, invariablement par le sabre et s’est implanté durablement par la démographie de ses suppôts.  Aujourd’hui, l’islam est en train de conquérir par sa démographie, son implantation facilitée par l’inculture historique voire l’amnésie volontaire de nos dirigeants sur sa nature fondamentale. Et demain le sabre? Dixit Zemmour, «Salvini a compris que le problème majeur de tous les peuples européens est l’immigration et l’Islam. Orban l’a compris aussi, il faut lire ses discours sur l’islamisation et la guerre civile (… ). On l’aura
la guerre civile. Gerard Collomb l’annonce : “On vit côte à côte et demain face-à-face», François Hollande parlait de «partition».

La libanisation future de la France et de l’Eurabie est en gestation avancée car le processus de submersion démographique est inéluctable toutes choses restant égales. De deux choses l’une. Une mort tiède, une décomposition lente sans réveil, version Houellebecq et grenouille dans le bain tiède, sans prise de conscience de la catastrophe à venir. Ou un réveil brutal  avec le scénario d’une histoire tragique mais surtout qui se répète. Je vous laisse deviner de quel scénario il s’agit.

8 juin 2019

Aujourd’hui, Omar

omar

3 juin 2019

Ici Londres, ici Londres : John Cleese et Morrissey parlent aux Anglais (et à nous !)

Des appels de 18 juin ne se feront plus depuis Londres, car Londres, comme Paris, Bruxelles, Stockholm et bien d’autres encore, Londres est tombé. Des discours comme celui de Winston Churchill du 13 mai 1940, « Du sang, de la sueur et des larmes », probablement non plus. Les appels viendront sans doute de Budapest, Prague, Varsovie, Vienne, voire de Moscou. Londres est certes tombé, mais avant d’en pleurer, essayons peut-être d’en rire.

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Dans le marasme multiculturel et contemporain des choses, les Monthy Python, armés de leur humour bien plus british que celui de nos banlieues festives et colorées, auraient peut-être poussé la chansonnette en fredonnant leur célèbre « Always Look on the Bright Side of Life », chanson culte issue de la dernière scène du non moins culte film Life of Brian.

Prenez toujours la vie du bon côté, donc, aurait peut-être dû dire John Cleese, membre fondateur des Python sur l’état actuel de la capitale britannique. Bloody no ! Cleese osa le blasphème suprême : « Il y a quelques années, j’ai compris que Londres n’était plus vraiment une ville anglaise. Depuis lors, pratiquement tous mes amis étrangers ont confirmé mon observation. Il doit donc y avoir une part de vérité. » Et d’enfoncer le clou : « Je note également que Londres était la ville britannique qui a le plus voté pour rester dans l’UE. » “London is no longer an English city”, de la bouche de ce Brexiter immunisé au politiquement correct, « tellement déçu de tant de choses sur ce pays, en particulier de la presse et du niveau de débat au référendum de 2016 sur l’UE »« Je soupçonne que je devrais m’excuser pour mon affection pour l’anglicité de mon éducation, mais à certains égards, je l’ai trouvée plus calme, plus polie, plus humoristique […] que celle qui la remplace », a-t-il écrit. « Je pense qu’il est légitime de préférer une culture à une autre. Par exemple, je préfère les cultures qui ne tolèrent pas les mutilations génitales féminines. »

La semonce ne tarda pas à venir, notamment de Sadiq Khan, maire copain copine avec notre cosmopolite Anne Hidalgo, tous deux ramadan friendly : « Les Londoniens savent que notre diversité est notre plus grande force. Nous sommes fiers d’être la capitale anglaise, une ville européenne et une plaque tournante mondiale. » Une ode au multiculturalisme que les milliers de victimes de Telford et de Cologne se hâteront d’apprécier et peut-être, même, que Benoît Hamon, en grand gastronome oisif, aura le loisir de consoler avec un kebab sauce béarnaise, vivre ensemble culinaire oblige.

Autre accusé récent du tribunal diversitaire de Her Royal Majesty, Morrissey, qui voit son dernier opus boycotté par la propagande officielle. Pour cause, lors de la présentation de celui-ci, le chanteur emblématique du groupe pop rock The Smiths arborait un pin’s à l’effigie de For Britain. For Britain est un parti politique islamo-dubitatif fondé en 2017 qui appelle à la « fin de l’islamisation du Royaume-Uni ». Dans le passé, Morrissey, soutien de Nigel Farage et de Tommy Robinson, s’était attaqué au multiculturalisme imposé par Angela Merkel, l’accusant de détruire l’identité européenne. « Si vous essayez de tout faire multiculturel, vous n’aurez aucune culture à la fin », déclarait-il au Spiegel« Je pense que chaque pays doit préserver son identité. Des millions de personnes sont mortes pour l’identité allemande. Si vous pensez qu’ils méritent le respect, vous devez protéger leur pays. Je veux que l’Allemagne soit allemande. Je veux que la France soit française. » Résultat des courses : annulation de concerts et promotion artistique décapitée.

« Girlfriend in a Coma » est un titre des Smiths des années 80. Titre possiblement prémonitoire, la girlfriend en question pouvant très bien être cette Europe multiculturelle.

2 juin 2019

Non…. rien

Nunez fin

25 Mai 2019

Notre-Dame a brûlé, et des pleurnichards cathos se sont lamentés…

« Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai », qu’Il disait, répondant aux Juifs qui demandaient un miracle. Paroles obscures, car en ces temps-là, aucun n’assimila le sens réel de cette sentence. Ni les douze, y compris Pierre, Simon Bar-Jona, pierre angulaire de l’Église, pourtant le seul à avoir reconnu l’Identité Divine du Christ en Césarée de Philippe et, en même temps, le seul à l’avoir renié. À trois reprises. « Détruisez ce temple. » Personne n’a compris, en ces temps-là, ni les scribes, les Docteurs, les Pharisiens ou les tenants de la lettre.
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Notre-Dame a brûlé, et des pleurnichards dits cathos se sont lamentés, sur ce lieu de culte touristique, « symbole de notre culture, notre identité et nos racines… », incendié pour des raisons non encore élucidées. Des pleurnichards cathos, adeptes d’un catholicisme mondain, dont la majorité, comme en témoignent les récentes données, n’a probablement pas foulé le sol d’une église depuis sa première communion, le mariage d’une lointaine cousine ou les funérailles de l’arrière-grand-tante ; ceux-là, surtout ceux-là, n’ont rien compris.

« La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, […] il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : Ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. »

Mais encore, peut-être nous faut-il contempler la scène de la purification du Temple cité par l’Évangile de saint Jean pour essayer d’extraire une signification salvatrice à l’immolation de Notre-Dame. Nos églises sont délabrées ou à vendre. Délabrées car désertées, et les bons cathos de circonstance qui pleurnichent sur Notre-Dame devraient peut-être plus se soucier de leur assiduité à l’office qu’au jogging dominicaux. Ces bons cathos qui appliquent à la lettre le fameux « Vous ne ferez pas cela en mémoire de moi », somme toute. Loin de moi tout discours moralisateur, mais en ces sombres circonstances, un chouia de cohérence s’impose.

À l’instar de Notre-Dame, nos églises crament lentement mais sûrement, au bain-marie, extinction certes moins impressionnante qu’un incendie ravageur, mais incinérées à feu doux par notre désertion endémique. Si celles-ci seront transformées en maisons de commerce, hôtels, en centres culturels ou en mosquées, ce ne sera pas la faute de l’hôtelier ou encore mois des adeptes de l’idéologie islamique, intrinsèquement conquérante, mais uniquement de la nôtre, de nos reniements bien plus nombreux que ceux de Simon Pierre. Et ce ne sont pas ces 4 % de malheureux pratiquants résiduels, ces derniers des Mohicans, qui pourront résister à la peste consumériste et au péril islamo-laïque.

Le soir approche et, déjà, le jour baisse, et, à la veille du conflit civilisationnel qui s’annonce, alors que les conservateurs, les donateurs, les architectes et les charognards de la République se ruent sur le cadavre de Notre-Dame, il nous est indispensable de nous transcender afin de remettre l’église au centre du village, le Christ au centre de l’Église, le Christ au centre de notre réflexion identitaire, pour tenter de sauver ce qui reste encore de la fille aînée de l’Église.

24 Mai 2019

#Sexstrike

L’histoire retiendra-t-elle que le féminisme serait la première manifestation embryonnaire du transhumanisme? Si le féminisme veut arracher la condition féminine à sa nature, le transhumanisme, lui, n’a-t-il pas pour vocation d’arracher la condition humaine à cette même nature. Mais encore, le féminisme ne confirmerait-il pas ce lien du fait qu’il est le premier mouvement sociétal à avoir bien intégré les subtilités de l’intelligence artificielle. Horreur, malheur, si ce mouvement n’existait pas, que monotone serait notre existence, que de franches rigolades ratées; il n’est pas une occasion où ce mouvement démontre son avancée dans le domaine de la clairvoyance potiche.

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La dernière nous vient de l’actrice féministe Alyssa Milano qui a appelé à une « grève sexuelle » pour protester contre un nouveau projet de loi dit «Heartbeat Bill» de l’Etat de Géorgie, projet prohibant l’avortement dès la détection du battement cardiaque foetal, décelé dès la 6ème semaine de gestation. »Nos droits en matière de procréation sont en train d’être effacés », piaillait-elle, « jusqu’à ce que les femmes aient le contrôle légal de leur propre corps, nous ne pouvons risquer de tomber enceintes. Rejoignez-moi dans l’abstinence sexuelle tant que nous n’aurons pas retrouvé notre autonomie corporelle, car celui qui contrôle la reproduction a le pouvoir. » En ni une ni deux le hashtag #sexstrike fut dégainé.

En même temps, le Sénat de l’Alabama, dirigé par les républicains, vient de délégaliser l’avortement, déclenchant une mécanique juridique qui mènera possiblement à la révision par la Cour Suprême des Etats-Unis de l’arrêt « Roe vs Wade » légalisant l’IVG. Ce projet, le plus restrictif du pays, interdit la quasi-totalité des interruptions volontaires de grossesse et prévoit une peine de 10 à 99 ans de prison pour les médecins avorteurs, sauf en cas d’urgence vitale pour la mère ou d’anomalie létale du foetus. Crise d’apoplexie féministe assurée! Blasphème à l’encontre des valeurs républicaines garanti! Halte à l’IVGphobie! En guise de représailles, le mannequin Emily Ratajkowski a posté une photo d’elle-même nue sur les médias sociaux jeudi. Quand on a rien dans le cervelle autant utiliser le langage corporel.

De nombreuses femmes ont critiqué cette grève, le front commun génital intersectionnel se fissure. Notre secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes ne s’est pas faite trop mousser à l’idée. « Faire la grève du sexe, c’est aussi se priver soi-même » : dixit Marlène Schiappa. La lumière de la République des Lumières sauve l’honneur et, les mâles blancs cis hétéro privilégiés sont reconnaissants. Ave Marlène, pecore coierit te salutant!

Sexstrike donc. Sus au missionnaire, sus au 69, pour toutes ces bouffeuses chroniques de curés il n’y a que la position de 68 qui vaille. Simone.s sinon rien! Ces déjantées de l’utérus utilisent leur corps comme moyen de pression pour promouvoir leur stratégie politique. La politicisation du sexe, le réquisitoire du vagin contre les lois dites avorticides, considérées comme une tentative d’effacer les prérogatives infanticides acquises sous couvert d’autonomie corporelle. Le sexe se transforme en monnaie d’échange, en levier de pouvoir sociétal. Mais là, qu’ouïs-je? On me sussure à l’oreille que Madame Claude serait intéressée par un maroquin ministériel.

24 Mai 2019

Vade retro Salvini!

A Rome fait comme les romains. Au Vatican, ne t’aventure surtout pas à faire du Salvini.

Récemment au cours d’un meeting sur la place de la cathédrale de Milan, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini déclarait après avoir évoqué les Saints patrons de l’Europe et en brandissant le chapelet devant les dizaines de milliers de patriotes venus l’accueillir : «Je confie mon pays au coeur immaculé de la Vierge Marie, (…) et je mettrai les prochaines élections européennes entre les mains de la Vierge qui nous conduira à la victoire (…), je le fais avec foi et confiance pour ramener l’Europe dans son histoire réelle». On a les dirigeants qu’on mérite. Certains brandissent le rosaire comme d’autres nous bassinent avec les sacro-laïques valeurs de la République.

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Ces propos et ce geste, dignes, cela va de soi, des heures les plus grises de l’histoire, largement rapportés par les médias italiens, on suscité l’ire des sbires du résident par intérim du Vatican. D’éminentes éminences grises proches du François en question n’ont pas tardé à pousser leurs cries d’orfraie. «Instrumentalisation de la religion». «Invoquer Dieu pour soi-même est toujours très dangereux». «La politique partisane divise, Dieu au contraire est pour tous». «La politique de Salvini n’a rien à voir avec le message du Christ». Entre les apparatchiks du Vatican et Salvini, dont certains l’ont déjà comparé à l’anti-Christ, la lune de fiel continue. Vade retro Salvini.

Qui s’en étonnera. Cette église conciliaire, relativiste, aveuglément oecuméniste, cette start up immigrationiste est métastasée par le gauchisme de son chef actuel. N’est-ce pas François qui fustigeait «la montée des nationalismes et des populismes», celui-là même qui s’inquiétait des «courants agressifs envers les étrangers». Vantant le pacte de Marrakech tout en prêchant de «démasquer les stéréotypes et d’offrir des informations correctes (…) afin de décrire l’honnêteté, la rectitude et la grandeur d’âme du plus grand nombre des migrants », (…) en vue « d’un changement d’attitude envers les migrants et les réfugiés », et prônant au passage le passage d’une « culture du rejet » à une « culture de la rencontre ».

Au cours de ce meeting, Salvini a rappelé sa décision de fermer les ports italiens aux embarcations de migrants, mesure qui a permis de diminuer le nombre de traversées et en conséquence le nombres de naufragés. “J’ai donné des réponses avec des faits et non des mots, je le dis aussi au pape François”, dont la seule évocation a provoqué des huées dans la foule. Ce dernier a par ailleurs refusé d’accorder une audience à Salvini. A la question s’il était normal que la bénédiction papale soit refusée à un homme politique qui résiste à l’immigration musulmane de masse, le Cardinal Burke répond: «L’enseignement de l’Eglise sur l’immigration soutient les individus qui sont dans l’incapacité de trouver un moyen de vivre dans leurs pays. Ceci, toutefois, ne s’applique pas aux migrants opportunistes, qui déferlent en masse dans nos pays, notamment dans le cas de l’islam, qui selon sa propre définition se croit destiné à diriger le monde. Et le cardinal de conclure, «résister à l’immigration musulmane est un acte de patriotisme». Que voulez-vous, on a les papes qu’on ne mérite pas.

Et en même temps, en république, Macron catéchisait : «Les français doivent accepter l’islam, le refus du multiculturalisme est une trahison». Nul doute La Renaissance islamique est bel et bien en Marche.

9 février 2018

Valentin, Valentin.e, morne plaine

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Valentin, Valentin.e, morne plaine. Bientôt la saint Valentin et la fête sera terne. Weinstein, les balancés, des trottoirs et un Ramadan trop intimes, vous plombent l’humeur de la gente féministe. Fortes, et heureusement elles sont là, celles-là, afin d’égayer le marasme progressiste, pérenniser l’aversion viscérale envers le cis-blanc porc qui transsude de leurs pores.

Il lui montre la lune «sereine qui jouait sur les flots», la bigleuse regarde son majeur.

Tumulte romanesque en ces heures les plus sombres. Présumé porc, cherche sein pudibond sur lequel se vouer et épancher sa peine: le con, il ose plus, et, de fait, ne se reconnaît plus, cogite et, monologue comme un vagin; concilier romantisme de circonstance et délit de sexisme ordinaire, revient pour lui à trouver un genre aux identités des anges. Présumé porc marche sur des œufs, la féministe est sensible, à fleur de peau et surtout perspicace; il lui montre la lune «sereine qui jouait sur les flots», la bigleuse regarde son majeur. Lui fait remarquer lapidation et crimes d’honneur, la bigleuse se braque sur la tape aux fesses du mécréant. Certains porcs sont halal, d’autres pas très catholiques. Doigt ou crimes d’honneur, l’idéal féministe est sain, sauf si celui-ci est Saint. Foi de laïque, migrants et musulmans sont raisons, la féministe en sera la substance.
O Roméo, Roméo, pourquoi es-tu mâle ? Renonce à ton genre et abjure ton nom. La galanterie changea de camp, le combat changea d’âme. Déradicaliser le mâle blanc -catho de préférence-, seul combat qui vaille, le seul qui ait porté ses fruits. Amis des valeurs républicaines, chantres du vivre-ensemble et de l’islam de France, prenez-en de la graine, de ces idiotes futiles de la prochaine vague féministe, que dis-je, du tsunami coranique. Contribuer à islamiser la société patriarcale, résoudra à coup sûr la crise de la filière porcine, fut-elle aussi dans les cantines. D’une pierre, deux coups, lapidaires et funestes, de la dégénérescence individualiste, relativiste et subjectiviste d’un totalitarisme sexiste.

Pour 72 vierges, par contre, foison de martyrs à l’horizon

On ne sait plus quel prêche trouver plus crédible, celui de la féministe radicalisée après un attentat à la pudeur ou celui du musulman modéré après un autre aux sourates prophétiques. Positivons, avec l’islamisation, les féministes en prendront plein la gueule. Quel chevalier ardent accepterait de se sacrifier pour 343 salopes? Pour 72 vierges, par contre, foison de martyrs à l’horizon. O, féministes! je pleure, et ça s’arrête là ! Vous aboierez, le phacochère barbu passera. Il vous faudra partir et vivre, ou rester et vous soumettre, au retour du mâle blanc honni qui peut-être vous sauvera, ou pire, à celui qui le remplacera. Plus misogynes que vous, tumeurs, mammaires.
Pour cette Valentin laïque et progressiste, envers les féministes, restons courtois. Ne leur offrons plus cinquante chances de nous balancer, de roses toutes en nuances, de dîner aux chandelles ou de moyens câlins. Plutôt que de les offusquer et parce qu’elles le valent si bien, peut-être un godemichet en offrande, de préférence métissé, piles incluses et connecté. C’est ça aussi, l’autre grand remplacement.
16 août 2016

Si on interdit le burkini et la croix gammée, pourquoi autoriser le voile ?

Cette affaire de burkini me dépasse. Faut-il, de nos jours, faire tout un ramdam intolérant pour tout ce qui touche à l’islam, religion de tolérance par excellence ? La république apaisée et multiculturelle serait-elle devenue «momomaniaque»?

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Après la polémique du parc d’attraction burkinophile, à Cannes, haut-lieu de la culture saisonnière et du festival du même nom et de tétons, la mairie LR en coming-out burkinophobe, a émis un arrêté stipulant que «l’accès aux plages et à la baignade sont interdits à toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades (…) ». Selon la municipalité, «une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d’attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l’ordre public (attroupements, échauffourées, etc.)». Signe des temps, la voilée a remplacé la starlette sur la croisette, mais, nous rassure-t-on, « il ne s’agit pas d’interdire le port de signes religieux à la plage, mais les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre ». Encore heureux que la bombe – à oxygène – devrait éviter aux forces de l’ordre un quelconque amalgame entre une musulmane pudibonde et un quidam en combinaison de plongée. Il est pourtant bien dommage qu’en signe de solidarité avec leurs compatriotes massacrés, ces voilées, au lieu de visiter nos églises, ainsi que leurs coreligionnaires dits modérés qui en signe de compassion, sont allés assister à la messe, un peu comme si des nazis modérés allaient faire pénitence à Auschwitz, n’aient pas adopté, dans le contexte, une fatwa du genre : «Aujourd’hui j’enlève le haut, demain j’enlève la burka». Soit, on ne peut trop leur en demander.

Au risque de gaspiller le nombre de caractères que la généreuse rédaction alloue, réitérons donc: «les tenues ostentatoires qui font référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre». Pourtant, ces tenues et autres agissements sont tous exclusivement inspirés d’une même et unique idéologie; le burkini n’est-il pas à la plage ce que le voile islamique est à la ville, ce que sont les menus halal à la cantine, l’apprentissage de l’arabe à l’école, l’embrasement rituel de nos banlieues par nos chances issues de la diversité. Le burkini à la plage n’est-il pas ce que le prénom Najat l’est à Claudine, les festivités du ramadan à la mairie de Paris, les accommodements raisonnables aux dépens «des lois de la République», tous stigmates ostentatoires (sic!) d’une islamisation soutenue, une extension à tous les domaines de la sphère publique par impuissance et compromission et de la sphère politique par lâcheté, trahison et électoralisme.

Y faisant écho, Nadine Morano «considère que les islamistes telle que cette femme voilée intégralement sur le territoire national, est comparable avec les nazis; ces nazis qui ont exterminé des gens. Aujourd’hui les terroristes islamistes, et ceux qui portent le voile intégral représentent des publicités ambulantes pour cet obscurantisme».

Certains trouveront choquant de comparer l’islam au nazisme. Ils ont bien raison, le nazisme est moins violent car le djihad consubstantiel à l’islam a triomphé là où le nazisme -et le communisme- ont été vaincus, et a provoqué depuis 14 siècles autant de victimes que ces deux totalitarismes additionnés.

Toutes choses restant égales, et devant cette guerre civile en gestation, il serait judicieux de savoir quel rapport auront bientôt les mécréants et les souchiens face à tous ces «signes ostentatoires». Notre rapport, par exemple au voile islamique, fut-il dans la sphère publique ou privée, sera-t-il un jour identique à celui que nous avons à la croix gammée?

Pierre Myslestin

http://ripostelaique.com/on-interdit-burkini-croix-gammee-autoriser-voile.html